Frédéric Epaud La charpente de Notre-Dame de Paris

Docteur en archéologie, chercheur au CNRS Spécialiste des charpentes médiévales, auteur d’ouvrages spécialisés sur la question, Frédric Epaud a récemment publié un article sur La charpente de Notre-Dame de Paris, qui après toutes les âneries qui ont été dites amène une véritable bouffée d’oxygène et de sérieux sur la question.

Après un résumé sur l’état des connaissances que nous avons de la charpente De Notre Dame, il poursuit par un sujet qui est au cœur de ses recherches et qui n’a été que rarement étudié de façon sérieuse;  le bois d’oeuvre et sa production au moyen age et notamment au XXIIIe siècle, époque de construction de la cathédrale.

Enfin, après un aperçu sur la structure de cette charpente, et soulignant ce qu’elle avait de remarquable, il conclut en rappelant quelques principes généraux a appliquer afin d’éviter de dénaturer, voir dégrader,  un tel monument. Mais mieux encore, il laisse entrevoir qu’une restauration avec des techniques manuelles (équarrissage) serait possible, et même qu’” Un tel chantier serait sans nul doute spectaculaire et très émouvant auprès du grand public car il témoignerait du respect de notre époque pour un patrimoine gestuel et technique qui se doit d’être préservé comme élément de notre identité culturelle et encore plus sur l’un des monuments les plus chers à la nation.”

Pour lire l’article:

La charpente de Notre-Dame de Paris : état des connaissances et réflexions diverses autour de sa reconstruction.

Depuis, Frédéric Epaud à réécrit un article plus complet sur le sujet que vous retrouverez ici:

Six idees recues sur la reconstruction de Notre Dame De Paris

L’équarrissage à la hache

Équarrissage de Châtaignier.

Si l’utilisation de bois ronds caractérise les premières charpentes, l’équarrissage (“mise à l’équerre” ou transformation d’une grume en parallélépipède) a permis son véritable essor. Cette transformation s’est faite, jusqu’à l’ère industrielle, aux moyens de haches. Hormis les particularités régionales du type de hache ou de la méthode utilisée, l’équarrisseur laisse sur le bois une emprunte caractéristique, la trace  de l’homme, à la fois personnelle et universelle qui donne à l’ouvrage un peu de cette âme qui manque tant aux constructions standardisée machinées.

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